Dans le projet de loi de finances 2024, le Gouvernement serre une nouvelle fois la vis pour accélérer la transition écologique. À compter du 1er janvier 2024, le seuil de déclenchement sera fixé à 118 g/km de CO2, soit un malus de 50 €, alors que le plafond maximal passera à 60 000 €.
Outre la taxe au poids qui se déclenchera désormais à 1,6 t (contre 1,8 t auparavant), le Gouvernement appliquera la double peine en révisant une nouvelle fois à la baisse le barème du malus écologique. Ainsi, le seuil de déclenchement passe de 123 à 118 g/km de CO2. De nombreux véhicules seront concernés, à commencer par la Peugeot 208 premier prix. Facturée 19 200 €, la version 1.2 PureTech de 75 ch émet 120 g/km, ce qui équivaut à un malus de 100 €. Même tarif pour la Dacia Sandero SCe 75, affichée à 11 990 €.
60 000 € à partir de 194 g/km
Autre nouveauté, le plafond maximal fixé aujourd’hui à 50 000 € (à partir de 226 g/km) grimpera à 60 000 € pour les véhicules émettant plus de 193 g/km. Ainsi, la taxation deviendra de plus en plus salée à partir de 166 g/km, comme le montre notre tableau ci-dessous. Enfin, le montant du malus ne pouvait pas dépasser 50 % du prix d’achat de la voiture. À partir du 1erjanvier 2024 ce sera fini, car « il bénéficie spécifiquement aux véhicules les plus onéreux et les plus polluants » selon le rapport.
Retrouvez l’article sur le site de L’Argus :
Article complet – Malus écologique 2024. Le barème officiel du nouveau malus automobile